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Cette rubrique expose sur une période assez longue (plusieurs années) quelques textes ou extraits de textes destinés à faire question.

Faire question
au sens où il n'y a pas un problème à résoudre avec une réponse cachée que les plus doctes d'entre nous connaîtraient déjà, et qu'il faudrait découvrir.
Ce n'est ni un "jeu de piste" ni un "devoir sur table" qui vous est offert.

Faire question
Les textes que vous allez lire ne sont pas ici pour être analysés, déchiffrés, rendus transparents mais, dans leur aspect énigmatique par lequel ils nous apparaissent, ils peuvent nous porter où nous n’irions pas nous-mêmes et nous confronter à nos énigmes personnelles. À condition de ne pas agir par la force, mais de les laisser venir.

Comme étoile du berger, quelques lignes de Freud, par lesquelles débute “Pulsions et destins des pulsions”, un des cinq articles composant Métapsychologie.
http://www.puf.com/wiki/Quadrige:M%C3%A9tapsychologie
http://www.gallimard.fr/Folio/implivre.action?codeProd=A32340

Métapsychologie, sigmund Freud

« Nous avons souvent entendu formuler l'exigence suivante : une science doit être construite sur des concepts fondamentaux clairs et nettement définis. En réalité, aucune science, même la plus exacte, ne commence par de telles définitions. Le véritable commencement de l'activité scientifique consiste plutôt dans la description de phénomènes, qui sont ensuite rassemblés, ordonnés et insérés dans des relations. Dans la description, déjà, on ne peut éviter d'appliquer au matériel certaines idées abstraites que l'on puise ici ou là et certainement pas dans la seule expérience actuelle. De telles idées — qui deviendront les concepts fondamentaux de la science — sont dans l'élaboration ultérieure des matériaux, encore plus indispensables. Elles comportent d'abord nécessairement un certain degré d'indétermination; il ne peut être question de cerner clairement leur contenu. Aussi longtemps qu'elles sont dans cet état, on se met d'accord sur leur signification en multipliant les références au matériel de l'expérience, auquel elles semblent être empruntées mais qui, en réalité, leur est soumis. Elles ont donc, en toute rigueur, le caractère de conventions, encore que tout dépende du fait qu'elles ne soient pas chosies arbitrairement mais déterminées par leurs importantes relations au matériel empirique ; ces relations, on croit les avoir devinées avant même de pouvoir en avoir la connaissance et en fournir la preuve. Ce n'est qu'après un examen plus approfondi du domaine de phénomènes considérés que l'on peut aussi saisir plus précisément les concepts scientifiques fondamentaux qu'il requiert et les modifier progressivement pour les rendre largement utilisables ainsi que libres de toute contradiction. C'est alors qu'il peut être temps de les enfermer dans les définitions. Mais le progrès de la connaissance ne tolère pas non plus de rigidité dans les définitions. Comme l'exemple de la physique l'enseigne de manière éclatante, même les “concepts fondamentaux” qui ont été fixés dans des défintions voient leur contenu constamment modifié. »
(p. 11, dans l'édition Gallimard)


 

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