séminaire de p. j. laffite et o. apprill au ciph

observer, deviner, pratiquer

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au cours des séances
depuis le début


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carnets de bord
> carnets d'annick


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le séminaire de Jean Oury à sainte-anne
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2014-2015
«  le dossier oury-félix  » (iii)

Publication des Actes du GTPSI[Ouvrez !]

Dates
(19h-21h) Salle PrM-1.03, Lycée Henri IV, 23 rue Clovis, 75005 Paris
Jeu 16 oct, Jeu 6 nov, Jeu 20 nov, Jeu 4 déc, Jeu 18 déc, Jeu 8 jan, Jeu 22 jan


Présentation
Dans la suite des deux premières années du séminaire, nous interrogeons la pensée de Jean Oury, au long de sa pratique à la Clinique de La Borde, et lors du séminaire de Sainte-Anne et du séminaire de La Borde.
Le point de vue de cette année est décalé par rapport aux résultats déjà acquis. Nous souhaitons interroger les relations de la pensée d’Oury avec celle de Félix Guattari, qui prirent deux aspects  : la connivence puis la divergence.
Cette coupure, nous n’allons pas la prendre comme objet polémique fondant la défense d’une des deux positions. Nous souhaitons en établir le dossier, comme Olivier Apprill l’a fait pour le GTPSI en 2011-2012, et la considérer comme un carrefour où se croisent les forces structurant la psychothérapie institutionnelle, et mettant en tension son devenir politique et théorique, en rapport avec l’évolution psychiatrique et intellectuelle depuis les années soixante-dix.
Le « dossier Oury-Félix », cela reste l’histoire d’une connivence praxique et éthique entre deux êtres qui ont tenu leur pensée aux abords de la folie, de sa chronicité et de ses agencements. C’est une relation complexe, qu’il faut ressaisir dans son évolution : de la connivence initiale jusqu’au grippage de cette « machine bicéphale » à l’occasion de Mai 68 sur des points théoriques autant que politiques ; puis par-delà, à travers une longue période de surdité jusqu’à la mort de Guattari, et enfin, après, dans l’époque du lent retissage de ce lien par la seule voix restante, celle d’Oury — éteinte à son tour depuis le mois de mai dernier.
Cette relation doit être resituée par rapport à deux noms : Deleuze, mais aussi Lacan. Guattari et Oury constituent un moment poiétique singulier dans l’histoire de la psychothérapie institutionnelle ; Deleuze et Guattari déterminent un moment singulier dans l’histoire de la pensée française et internationale ; Oury est grand lecteur de Deleuze. Pourtant, jamais ce triangle n’est saisissable en une figure achevée, et sous-jacent, demeure Lacan.
Sur le terrain théorique et politique, des témoignages, non pas seulement sur l’époque consensuelle des années-GTPSI, mais sur l’époque où les praxis se sont scindées, ouvrant parfois des gouffres, nous aideront à éclairer ces pensées dans leur articulation praxique, gardant pour perspective le point intangible, par-delà les brisures, de l’accueil éthique de la folie, de sa souffrance et de ses lignes de force.

En attendant une bibliographie plus étoffée

La fiche du livre chez l'éditeur [Ouvrez !]

« Trois problèmes de groupes », L'introduction de Gilles Deleuze [Ouvrez !]
Retrouvez ce texte de GD dans L'Île déserte et autres textes [Ouvrez !]


Séance du 26 janvier 2012, avec Jean Oury

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