LE COIN D'ANNICK BOULEAU : FILMOGRAPHIE

observer, deviner, pratiquer

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“mi !… vi !… ci !…”

miniDV couleurs, 20' 14, 2011.
réalisation (image, son, montage) : Annick Bouleau
Production : Ansedonia (c)


Pour faire un lien vers ce film :
http://ouvrirlecinema.org/pages/mon-coin/ab/filmo/mvc.html



clic sur l'image pour accéder au film

La madre,
dialogo di Cesare Pavese
musica di
Gustav Mahler
messa in scena di Jean-Marie Straub al Teatro di Buti, Toscana, 13 settembre 2011.
Giovanna Daddi : Ermete
Dario Marconcini : Meleagro

Le tournage du film
La madre avait eu lieu auparavant dans les environs de Buti.

# (Lire le dialogue en italien.)
# À l'issue de la représentation, j'ai filmé Straub entouré des acteurs et de ses amis.


La madre, le film

Une projection a eu lieu à la Fémis, Le 28 février 2012.

1
Curieusement, le lendemain matin, j'ai pensé au Socle du monde de Piero Manzoni


(J'ai trouvé cette image ici)

…Mais aussi au temple dans le paysage :


« Le temple institue un monde qui fait paraître la terre »
« C'est le paysage qui fait resplendir le temple »

Jean Beaufret [Lisez !]

Les deux acteurs, même si le cadrage ne fait jamais voir leurs pieds, m'ont semblé aimantés dans leur contact avec la terre (même si l'un est assis et l'autre debout), faisant resplendir et apparaître, à la fois le texte de Pavese et la campagne toscane hors-champ qui les enveloppe (avec sa lumière, son vent, son silence et ses bruits lointains)


2
« La bille filerait dans cette folie de verts, le vert tendre des feuilles jeunes, que le soleil perce et dont il révèle les nervures et les perforations, le vert noir et impénétrable des feuilles épaisses, là où la lumière rend les armes et n'en dessine que les contours dans un contre-jour aveuglant, mille nuances de vert, sans parler du bruit des ruisseaux, de la terre poudreuse, de l'effleurement des herbes, et ces théories de détails absorbés par la vitesse, et la trouée claire qui annoncerait l'orée de la forêt, l'ouverture vers le village, les hommes, leurs chairs, leurs doutes. »
Thomas Heams-Ogus, Cent seize chinois et quelques, Seuil, Collection Fiction et Cie, 2010, p. 9.

C'est toujours un bonheur d'être porté au moment où l'on ne s'y attend pas vers une rencontre. Straub aura été ce soir-là le passeur vers ce roman.
D'une littérature qui n'aurait pas pu exister sans le cinéma mais, en miroir, d'un cinéma qui prend un nouveau départ, de cette littérature.
(Un non-événement, une pensée-parasite, du genre : est-ce que ma voisine a bien fermé son portable — a créé chez moi un court-cirduit, un trou — j'ai entendu, mais je n'ai pas écouté JMS — et quand je suis revenue à moi, je n'ai pu que tenter de reconstruire ses propos.


3
On ne choisit pas les choses, ce sont les choses qui nous choisissent.
Je ne suis sûre, ni du mot chose, ni du mot choisir, alors : pas de guillemets. Straub répond plus ou moins dans ce sens à une question venue de la salle.


Giovanna-Ermete offre son visage et accueille la lumière faufilée entre le vert de la frondaison.
Le vent impressionniste fait vibrer les éclats de lumière sur les vêtements de Giovanna-Ermete et Dario-Meleagro.

Couvent de la tourette puits à lumière (La Tourette) lumière accueillie (Pantheon)
clic sur l'image pour visionner Étude 1


(à suivre… 3 mars 2012)

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